Si la protection des données privées devenait une caractéristique du web 2.0

Via TechCrunch qui commente un nième service de social software et qui n’en revient pas. Sur Jigsaw : on peut trouver vos coordonnées sans que vous n’ayez donné votre accord ; le système propose d’être rémunéré chaque fois que vous ajoutez un de vos contacts. Une fois ces données en ligne on ne dispose d’aucun moyen pour les faire supprimer de la base de jigsaw : bad news ain’t it ?

En parallèle au buzz fait autour du web 2.0, la réflexion sur nos identités numériques prend de multiples formes. Tant mieux puisque ces questions touchent aussi bien les aspects professionnels (identité de l’entreprise en ligne qui se référence, maintient son blog, anime un wiki, publie des communiqués de presse…) et la sphère privée que ce soit à travers une activité professionnelle (derrière une entreprise des femmes et des hommes envoient des emails, signent un courrier, proposent un commentaire… ) ou bien du fait de nos centres d’intérêts privés (revente de sa collection de 45T, le cinéma d’Ed Wood…).
Il devient impératif d’avoir les clés des ces différents comptes et “d’avoir la main” sur l’activation la fermeture de l’un ou l’autre service.

Si une des caractéristiques du web2.0 était aussi de pouvoir administrer ses données propres, simplement, sans avoir à parcourir des pages entières de protection de la vie, de CGU de CGV, sans non plus risquer de retrouver ses coordonnées dans une base où elles n’auraient jamais du apparaître ?

Si le web 2.0 pouvait devenir synonyme de fonctionnalités utiles, proposées avec un service éthique sur des interfaces accessibles en somme.

7 réflexions au sujet de “Si la protection des données privées devenait une caractéristique du web 2.0”

  1. Un truc pareil ne passerait pas en France, ce qu’ils font est illégal ici… Ce truc est assez incroyable. Intéressant de voir comment ça évolue, ça va peut être obliger les Etats-Unis à faire évoluer leur législation en la matière.

  2. Tu te trompe complètement Benoit
    Le projet AllianceLiberty est un consortium mondial auquel sont associés des boites françaises comme FT ou Gemplus
    J’ai d’ailleurs découvert ce gros projet il y a 3 ans via des français qui faisaient de la R&D dedans et souhaitaient reprendre du leadership face aux US…

  3. Et j’ajouterai que la commission européenne pourtant tres sensible aux question de données personnelles soutient ce projet et pousse les industriels EU à y prendre toute leur place !

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