A l’usage du bloggeur qui se veut Influenceur

Que s’est-il s’est réellement dit pendant la présentation d’Edelman/Technorati à Paris ? Qu’a-t-on appris ? Pour le moment je ne lis rien de bien intéressant sur le fond, sur l’utilisation des blogs pour influencer, peser dans la balance, créer de la densité en ligne pour une marque or whatever. C’est un peu ce qui me gêne.

Tout le monde est d’accord pour dire que la méthodologie de l’étude est discutable (lire les commentaires), que les termes employés (influence Vs popularité) ne sont pas forcément les plus justes et que ce classement n’est finalement pas si pertinent.

C’est assez normal puisqu’il s’agissait avant tout d’un roadshow : le European tour d’Edelman.

Heureusement Hugh McLeod l’irrévérencieux est là. Enfin il était à la présentation Edelman de Londres. Et s’il semble s’être un peu ennuyé, il livre quand même quelques os à ronger. Du rapprochement d’Edelman et Technorati, il tire quelques enseignements, utiles à toute personne persuadée que les marchés sont des conversations :

  • Pour être efficace auprès des leaders d’opinion, il est nécessaire d’avoir un double point de vue : local, c’est à dire proche de soi (on commence par ses amis) et plus large (global) pour intéresser une plus large audience ;
  • Le dialogue engagé aura une teneur différente en fonction des spécificités culturelles régionales et de l’organisation des sphères d’influences de chaque pays (médias, bloggeurs…). Il est par conséquent nécessaire d’envisager des stratégies de dialogue de niche ;
  • La blogosphère européenne au contraire de ce que l’on voit aux USA, n’est pas aussi investie et active dans la critique (constructive) d’entreprises, de leurs produits, services ;
  • En conclusion il existe de véritables opportunités pour les marques et entreprises qui décideront de s’investir (pas seulement d’investir) auprès de leurs clients en les écoutant et en leur répondant.

Après avoir consulté la liste des 100 blogs francophones retenus dans le classement, je vois que le blog de L’UMP y figure. Personne n’en parle à l’aune de la campagne présidentielle ?
Mais que font les Influenceurs ?

2 réflexions au sujet de “A l’usage du bloggeur qui se veut Influenceur”

  1. Bonjour,

    >qui décideront de s’investir (pas seulement d’investir)

    Une seule lettre de différence, mais quel poids !

    Et nous sommes tous concernés :
    – les parents qui couvrent leurs enfants de cadeaux parce qu’ils sont trop pris par leurs propres activités pour pouvoir leur consacrer du temps ;
    – les artistes qui comptent sur la médiatisation d’une oeuvre plutôt que d’y mettre leur coeur et leur temps ;
    – les politiciens qui s’expriment à grand coup de campagnes publicitaires mais ne prennent pas la peine d’écouter réellement leurs électeurs ;
    – les commerçants qui misent sur le tape à l’oeil mais ne se soucient pas des attentes ou besoins d’un client ;
    – …

    Amicalement,
    Monique

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